ORIO Maylis

Localisation
Service 342
Téléphone
04 13 94 56 13
Statut
Directeur de Recherche
Equipe
BiosCiences
Présentation

Directeur de thèse : Jean-Marie Mouesca

Sujet de thèse : Etude par la Théorie de la Fonctionnelle de la Densité des propriétés électroniques et magnétiques de complexes de fer. Application aux systèmes de types Catalase et Fer-Soufre

Parcours

 Depuis 2024  Directrice de Recherche, Aix-Marseille Université
 2014-2024    Chargée de Recherche, Aix-Marseille Université                                                                                          2013-2014     Habilitation à diriger des recherches, Université de Lille 1
 2010-2014     Chargée de Recherche, Université Lille 1
 2009-2010    Stage postdoctoral, Université Grenoble 1
 2007-2009    Stage postdoctoral, MPI - Université de Bonn, Allemagne
 2004-2007    Thèse de doctorat, CEA - Université Grenoble 1

Distinctions

  • Lauréate de la Prime d'Encadrement Doctoral et de Recherche (2013, 2018, 2022)
  • Lauréate d’une bourse installation de chercheur de la Ville de Marseille (2015)

Enseignements

  • Cours et TP de chimie théorique et de simulation (depuis 2008, écoles d’été 8h / an)
  • TP de chimie inorganique (2010-2018, université 32h / an)

Thématiques

Mes activités de recherche concernent la modélisation de la structure, des propriétés et de la réactivité d’architectures moléculaires relevant du domaine de la chimie bio-inorganique ayant des applications en biologie et en catalyse. Au sein de l’équipe BiosCiences, ma recherche est centrée sur la caractérisation expérimentale et théorique de catalyseurs moléculaires pour l’activation de petites molécules avec un intêret particulier pour la production de dihydrogène. Ma spécificité est de m’appuyer sur les outils de chimie quantique pour : (i) mieux comprendre les mécanismes de réaction (ii) prédire les performances catalytiques des systèmes et (iii) développer de nouvelles cibles synthétiques.

Références bibliographiques : Chem. Eur. J., 2022Chem. Comm., 2021.

1) Production bio-inspirée d’hydrogène : Electrocatalyse moléculaire, photocatalyse et catalyse sur surface

En combinant des ligands non-innocents et des ions de métaux de transition abondants sur Terre, nous avons mis au point une famille de complexes bio-inspirés actifs en réduction des protons par électrocatalyse. Nous avons montré que ces complexes présentent une activité électrocatalytique élevée pour la réduction des protons en hydrogène. Cependant, les éléments clés pour comprendre, rationaliser et améliorer leur réactivité demeurent inconnus. Un premier axe de recherche vise à prédire les performances catalytiques de nos complexes bio-inspirés pour concevoir des catalyseurs moléculaires plus efficaces.

Un second axe vise à inclure des centres catalytiques dans une matrice solide, afin d’en faire des électrodes stables et économiquement rentables pour produire de l’hydrogène par électrolyse en milieu aqueux. Nos premiers résultats ont montré́ toute la pertinence de combiner un centre catalytique à une matrice solide pour concevoir de nouveaux catalyseurs supportés éco-compatibles innovants afin de résoudre le problème de la recherche de nouvelles sources d'énergie.

Un dernier axe consiste au développement des systèmes sans métaux nobles pour la production photocatalytique d'hydrogène, permettant ainsi la conversion de l'énergie solaire en énergie chimique. Nous associerons des photosensibilisateurs organiques à des catalyseurs inorganiques capables de produire du dihydrogène. Nous visons à concevoir des dispositifs de couplage robustes et flexibles capables de capter la lumière pour fournir des électrons au catalyseur et produire de l'hydrogène. 

Financements : ANR JCJC, ANRT, DGA, Région Sud, IEA CNRS

Participants : Renaud Hardré, Bruno Faure, M. Réglier

Collaborations : Entreprise Rener, Athanassios Coutsolelos (Univ. Crete) et Kalliopi Ladomenou (Univ. Hellénique Internationale)

Publications : Chem. Eur. J., 2018 - Chem. Sus. Chem., 2019 - Dalton Trans., 2020 - RSC Adv., 2021 - Chem. Phys. Chem., 2022 - EurJIC, 2023 - ChemCatChem, 2024.

2) Activation du dioxygène :  Etudes structure-fonction de monooxygénases à cuivre 

Les Lytic Polysaccharide Monooxygenases (LPMOs) sont des métalloenzymes à cuivre qui catalysent la coupure oxydante de polysaccharides récalcitrants tels que la cellulose, l’hémicellulose ou encore la chitine. Les LPMOs réalisent l’hydroxylation d’une liaison C-H sur la cellulose grâce à un site actif composé d’un cuivre, ce qui entraîne la rupture de la chaine glycosidique. Il est à noter que liaison C-H glycosidique hydroxylée par la LPMO est très énergétique (BDE > 95 kcal/mol) et beaucoup de questions demeurent encore sur le mode d’action, les intermédiaires réactionnels et sur le rôle du motif de coordination particulier (« histidine-brace ») sur les propriétés catalytiques de l’ion métallique. Nous souhaitons obtenir des relations structure-fonction sur cette famille de monooxygénases à cuivre et à cette fin, une approche double alliant données expérimentales et calculs théoriques est développée. En effet, la description précise des propriétés spectroscopiques et électroniques des sites de cuivre par des méthodes de chimie quantique est une condition préalable pour analyser les données expérimentales, comprendre les caractéristiques mécanistiques et concevoir des catalyseurs bio-inspirés. Nous développons une approche multidisciplinaire combinant biologie, spectroscopie et chimie quantique pour interpréter la structure électronique, les propriétés redox et spectroscopiques de ces enzymes pour mieux comprendre les propriétés et la fonction des sites bio-inorganiques. Notre stratégie est applicable pour prédire la structure et les propriétés des centres à cuivre, ce qui permettra d’accéder à une meilleure compréhension des enzymes et de leur réactivité.

Financements : ANR/DFG, PHC Procope, PHC Procope +

Participants : A. Jalila Simaan, M. Réglier

Collaborations : Sylvain Bertaina (IM2NP, Aix Marseille Univ.), Giuseppe Sicoli (LASIRE, Lille Univ.), Dimitrios Pantazis et Serena DeBeer (MPI Mülheim, Allemagne)

Publications : Chem. Phys. Chem., 2020Magnetochemistry, 2022Inorg. Chem., 2022 - Inorg. Chem., 2024.

Collaborations et groupes

Collaborations

  • France, Grenoble : Stéphane Torelli (LCBM)
  • France, Paris : Ally Aukauloo (ICMMO), Sébastien Blanchard (IPCM)
  • France, Lille : Giuseppe Sicoli (LASIRE)
  • France, Marseille : Sylvain Bertaina (IM2NP)
  • Allemagne : Dimitrios Pantazis et Serena DeBeer (MPI Mülheim)
  • Grèce : Athanassios Coutsolelos (Univ. Crete), Kalliopi Ladomenou (Univ. Hellénique Internationale)
  • Mexique : Ivan Castillo (UNAM)

 

Encadrements

  1. Marie Poisson, doctorante DGA 2021-2025, sujet hydrogène, co-directeur : R. Hardré
  2. Jana Mehrez, doctorante Région Sud 2022-2025, sujet hydrogène, co-directeur : R. Hardré
  3. Michael Papadakis, postdoctorant RENER 2023-2025, sujet hydrogène
  4. Iris Wehrung, doctorante MRT 2023-2026, sujet enzymes à cuivre et modèles, co-directrice : J. Simaan
  5. Léa Delmotte, ingénieure projet RENER 2024-2025 , sujet hydrogène

Responsabilités administratives

  • Co-directrice du réseau fédératif Thémosia (Thémosia, depuis 2024)
  • Responsable opérationnel de la plateforme RPE IM2NP de l'IR Infranalytics (Infranalytics, depuis 2023)
  • Membre du bureau du GDR Solar Fuels (Solar Fuels, depuis 2023)
  • Trésorière de l'Association de Résonance Paramagnétique Électronique (ARPE, depuis 2021)
  • Correspondant communication dans l'Infrastructure de Recherche Infranalytics (Infranalytics, depuis 2021)

Actions de vulgarisation

Fichiers

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Publications de l'auteur